Restauration des reliefs de la Salle des Philosophes

L'ambassadeur et le maire, après avoir coupé le ruban, ont souligné l'excellent niveau des relations entre les deux pays, annonçant la volonté de poursuivre sur la voie d'une coopération mutuelle et active dans le domaine de l'art.

Les travaux de restauration, visant à la sauvegarde et, plus encore, à une meilleure connaissance et jouissance des œuvres, ont été rendus possibles grâce à l'offre généreuse de 110.000 euros de l'Ambassade d'Azerbaïdjan, au nom de la Fondation Heydar Aliyev, engagée depuis des années dans la valorisation du patrimoine culturel national et international.

Le projet de restauration a poursuivi avec une grande détermination un objectif important: celui de réaliser une restauration innovante qui, pour la première fois, mettrait en valeur et distinguerait clairement les parties originales des restaurations du XVIIIe siècle et des restaurations ultérieures, grâce à une récupération totale des finitions d'origine, permettant ainsi même à des yeux non experts de distinguer les noyaux originaux des ajouts et des compléments ultérieurs. Les différentes phases de l'intervention ont permis de voir sous un nouveau jour la vie des œuvres d'art elles-mêmes, fournissant des informations non seulement de nature historique, mais aussi de nature muséologique et muséographique. À la fin des travaux, même la perception de l'ensemble parait changée : les reliefs, les fragments anciens et les ajouts se montrent dans l'authenticité des matériaux avec lesquels ils ont été réalisés: marbre, stuc, marbre polychrome, créant une alternance chromatique efficace et nouvelle.

Le travail minutieux effectué par les restauratrices du consortium CONART a ainsi permis de mieux comprendre la qualité et l'histoire des différents reliefs, révélant des détails jusqu'alors inédits.

Dans un relief de la façade d'un sarcophage, par exemple, la restauration a montré que lors de la précédente restauration du XVIIIe siècle, les deux figures latérales manquantes avaient été remplacées par d'autres en terre cuite, peintes en imitation marbre pour imiter la surface d'origine.

A été confirmée la grande importance des séries provenant de l'église de San Lorenzo fuori le mura, où elles se trouvaient depuis le Moyen-Âge, tout en appartenant certainement à un bâtiment important du temple de l'époque impériale. Ces séries sont caractérisées par la présentation fidèle de tous les objets utilisés dans les célébrations religieuses. Dans l'une d'entre elles, le nettoyage a également mis en évidence de subtils graffitis réalisés au Moyen-Âge, comme la silhouette d'un homme en armure et celle d'un dauphin.

Parmi les reliefs ornementaux, il y en a un avec la scène d'une joueuse de lyre avec un chat; un autre sur la navigation fluviale avec le passage d'un bateau chargé de tonneaux sous un pont; un autre encore avec Eros à cheval; un avec un cheval tirant une charrette.

Parmi les reliefs à caractère sacré, tous attribuables à la meilleure période de l'art romain, il y a le beau relief avec la déesse Hygie en marbre rouge ancien; celui avec Hygie en compagnie d'Esculape; celui avec Apollon et une muse; celui avec Diane; celui illustré d'une scène bacchique.

Parmi les reliefs funéraires, il y a des fronts ou des côtés de sarcophages, comme celui du mythe de Méléagre, dont la mort est également représentée sur deux autres fragments; celui avec une scène liée à l'apothéose d'un enfant et deux représentant des griffons ailés.

Parmi les cinq bustes romains restaurés, enfin, on trouve des exemples de grande qualité et d'importance, dont un beau portrait de l'empereur Marc-Aurèle et deux splendides images masculines du Moyen Âge impérial.